Assemblée générale de l’ONU : l’Afrique exige justice, développement et son mot à dire

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Les pays africains ont pris la parole cette semaine à l’Assemblée générale des Nations unies. Ils demandent un développement plus inclusif, un commerce plus équitable et une vraie place dans les négociations mondiales.

Le président du Congo, Denis Sassou Nguesso, a qualifié l’Afrique de « continent de l’avenir ». Il a aussi appelé à une réforme du Conseil de sécurité pour qu’il soit « plus représentatif, plus transparent et plus proche des réalités du monde ». Selon lui, l’Afrique ne peut plus rester marginalisée.

Le président centrafricain, Faustin Archange Touadera, a ajouté que l’Afrique attend « des partenariats courageux ». Il affirme que le développement doit être une arme pour la paix et la prévention des conflits. Il a souligné qu’en 30 ans, une personne sur quatre sera africaine. Il réclame que le respect du rôle de l’Afrique dans la communauté internationale soit renforcé. La pauvreté doit cesser alors que les richesses africaines continuent d’être exploitées.

Malgré le thème « Mieux ensemble » cette année, les orateurs africains ont surtout évoqué les grands défis mondiaux. Le changement climatique, la fracture numérique, le rôle de médiateur de l’ONU, le développement durable, et l’intelligence artificielle ont été au cœur des discours. Ils ont dénoncé le sentiment d’être laissés pour compte et exploités.

Le président malgache, Andry Rajoelina, a parlé d’un commerce équitable et de partenariats justes. Il a évoqué l’African Growth and Opportunity Act, qui encourage la croissance économique en Afrique.

Le président kényan, William Ruto, a abordé la situation d’Haïti. Il a dénoncé le détournement de regard de la communauté internationale face à l’instabilité du pays. Il a insisté sur la nécessité pour l’ONU d’agir pour stopper la violence, les enlèvements, et l’insécurité.

La présidente namibienne, Nampumbu Nandi-Ndaitwah, a souligné que les crises mondiales ont un impact direct sur leurs communautés. Elles mettent à rude épreuve leur résilience et requièrent une action urgente.

Près de toutes les nations membres de l’ONU ont prévu de prendre la parole cette semaine. Plus de 180 dirigeants, dont 89 chefs d’État et 43 chefs de gouvernement, participent à cette série de discours jusqu’à la fin de la semaine.

Marc PHILIPPE
Marc PHILIPPE
Journaliste

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