Dans un message télévisé en fin de semaine dernière, le général Abdourahamane Tiani, patron du CNSP a rassuré que ses hommes et lui n’ambitionnent pas de « de confisquer le pouvoir ». Qu’ils organiseront un dialogue inclusif. Ils envisagent aussi de tout mettre en œuvre pour une nouvelle vie constitutionnelle au Niger.
Le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie désormais au pouvoir au Niger entend agir en tenant compte des orientations du peuple nigérien. Dans une adresse télévisée aux populations de son pays, le général Abdourahamane Tianiqui conduit les destinées du pays depuis le coup d’état intervenu fin juillet. « La prise de pouvoir par les forces de défense et de sécurité s’inscrit dans un contexte de rejet du modèle sécuritaire et de mauvaise gouvernance faites d’injustice, de corruption mise en œuvre par des régimes qui se prétendent démocratiques, mais qui en réalité dévoient et discréditent la démocratie », a dénoncé le général. Dans ce discours d’une douzaine de minutes, le général Tiani a annoncé le lancement d’un dialogue national qui dispose de trente jours pour formuler des « propositions concrètes pour les fondements d’une nouvelle vie constitutionnelle ». Aussi a-t-il rassuré que la durée de la transition ne saurait excéder trois ans.
Jonadeleine TADAGBE