En Afrique du sud, le leader de l’Inkatha Freedom Party, IFP, a annoncé mercredi que son parti rejoindra un gouvernement d’unité nationale. Ce qui pourrait marquer une avancée significative vers la résolution de l’impasse politique dans le pays.
L’ANC, au pouvoir depuis la fin de l’apartheid en 1994, a perdu sa majorité parlementaire lors des récentes élections, ne recueillant que 40% des voix. Cette situation nécessite désormais des alliances pour gouverner, avec pour objectif la réélection du président Cyril Ramaphosa pour un dernier mandat.
Les négociations en vue d’un gouvernement d’unité nationale impliquant l’ANC, l’IFP et l’Alliance Démocratique (DA) semblent prendre forme. Ces trois partis détiennent ensemble une nette majorité de sièges au Parlement, ouvrant la voie à une gouvernance stable pour l’Afrique du Sud.
Cependant, certains partis majeurs, tels que les Economic Freedom Fighters (EFF) et le nouveau parti de l’ancien président Jacob Zuma, le MK, ont refusé de se joindre à cet accord, lançant des défis juridiques et menaçant de boycotter la première réunion parlementaire.
Malgré les défis, la commission électorale indépendante a confirmé la validité des élections, ouvrant ainsi la voie à la formation du nouveau gouvernement. Alors que le pays se prépare pour cette transition politique cruciale, l’attention se tourne maintenant vers la formation d’un gouvernement capable de relever les défis à venir.