En Afrique du sud, 95 ressortissants libyens arrêtés, lors d’un raid sur un camp d’entraînement militaire clandestin présumé, ont comparu lundi devant le tribunal de Gauteng.
Selon les déclarations de la police, les Libyens ont indiqué être entrés dans le pays avec des visas d’études pour suivre une formation d’agent de sécurité. Mais les enquêtes suggèrent qu’ils ont reçu une formation militaire. Selon la National Prosecuting Authority d’Afrique du Sud, les ressortissants libyens, seront accusés d’avoir fait de fausses déclarations sur leur demande de visa.
L’affaire a été reportée au 5 août pour permettre au tribunal de trouver un interprète arabe.
Les 95 personnes, qui ont comparu en civil, resteront en détention. Les autorités ont déclaré qu’elles enquêtaient pour savoir s’il existait d’autres bases illégales dans d’autres régions du pays.