Gisèle Akindès, la soixantaine est à la retraite depuis trois années. Aujourd’hui, elle s’est levée de bonne heure car elle passe toute la journée dans son atelier de mosaïque, qu’elle appelle affectueusement « son entre ». Gisèle est artiste mosaïste. Elle travaille depuis quelques jours sur une toile, qu’elle s’empresse de nous présenter. Elle est aussi Architecte d’intérieur, une passion qu’elle confie avoir découvert à l’adolescence avant l’obtention de son baccalauréat.
Mais cette femme n’a pas toujours été artiste. Dans une vie précédente, Gisèle Akindès a été médecin pédiatre. À ce métier, qu’elle décrit comme trop exclusif, elle aura consacré 34 années de sa vie. Le moment de déclic est arrivé il y a trois ans à la retraite. Cherchant à redonner un sens et une dynamique à sa vie de retraitée, elle s’est remise aux études. Son travail est reconnaissable entre mille, parce qu’à ses toiles ou dans ses décorations, elle utilise toujours des pièces d’inspiration africaine.
Gisèle Akindès vit aujourd’hui pleinement sa passion et se sent plus utile. Elle n’a surtout pas l’impression de travailler et n’a de cesse d’exprimer son épanouissement.