L’organisation Human Rights Watch s’inquiète d' »exécutions sommaires présumées » après la « tentative de coup d’Etat » en RDC.
« Le gouvernement a à la fois la responsabilité d’assurer la sécurité du pays et de demander des comptes aux responsables de la tentative de coup d’Etat, sur la base des normes internationales en matière de procès équitable. », écrit dans un communiqué Lewis Mudge, directeur pour l’Afrique centrale de HRW.
« La réponse du gouvernement doit être respectueuse des droits, ce qui signifie enquêter de manière impartiale sur une éventuelle implication des forces de sécurité dans des exécutions sommaires présumées. », ajoute-t-il.
Le communiqué de l’ONG de défense des droits humains évoque notamment « deux vidéos enregistrées par des soldats congolais et largement partagées sur les réseaux sociaux . ». Des organisations congolaises, telles que le mouvement citoyen Lucha et l’ONG Justicia Asbl, ont elles aussi dénoncé ces présumées exécutions extrajudiciaires.
Le dimanche 19 mai en fin de nuit, des hommes armés ont attaqué le domicile de Vital Kamerhe, ministre sortant de l’Économie devenu depuis président de l’Assemblée nationale. Ils ont également d’investi le palais de la Nation, bâtiment historique abritant des bureaux du président Félix Tshisekedi.
Selon l’armé, une quarantaine de putschistes présumés ont été arrêtés et quatre tués par les forces de sécurité. Parmi eux , figuraient un certain Christian Malanga.
Ce dernier était un opposant congolais basé aux États-Unis, autoproclamé +président du Nouveau Zaïre et chef d’un gouvernement en exil.