Au Soudan, les habitants de la région de la capitale sont confrontés à une crise de l’eau qui s’aggrave, tandis que des épidémies de maladies infectieuses telles que le choléra et la dengue se propagent rapidement dans certaines zones.
Depuis le début du conflit armé, les principales infrastructures hydrauliques de la région métropolitaine de la capitale Khartoum, notamment une station de traitement des eaux du Nil et plusieurs stations d’approvisionnement urbaines, ont été gravement endommagées. En raison d’une pénurie de personnel et de pièces de rechange, les réseaux d’eau de plusieurs districts ont été interrompus pendant des mois, privant des dizaines de milliers de foyers d’eau.
Les habitants doivent désormais aller chercher de l’eau dans le Nil à l’aide de charrettes ou acheter de l’eau non traitée, qui est devenue rare.
Le Soudan est ravagé par un conflit meurtrier entre les forces armées soudanaises et les forces paramilitaires de soutien rapide, qui a débuté à la mi-avril 2023. Depuis le début du conflit, des maladies épidémiques telles que le choléra, le paludisme, la rougeole et la dengue se sont propagées, entraînant des centaines de décès.
Le ministère soudanais de la santé a signalé jusqu’à présent 25 037 cas de choléra et 702 décès liés à cette maladie. Vendredi, l’UNICEF a averti sur le réseau social X que 3,1 millions de personnes, dont 500 000 enfants de moins de cinq ans, sont menacées par le choléra au Soudan.