La situation en République démocratique du Congo semble à présent sous contrôle après la « tentative de coup d’Etat ».
Les forces de l’ordre quadrillent le périmètre du palais de la Nation, siège de la présidence de la République.
Ces images de la présidence témoignent de l’ampleur de la violence des combats dimanche matin. Une attaque imputée à un groupe armée en tenue militaire non encore identité. Mais de nombreuses arrestations ont eu lieu, impliquant des citoyens étrangers.
Félix Tshisekedi a été réélu à la présidence en décembre lors d’un vote chaotique, alors que l’opposition réclamait un nouveau vote en raison de ce qu’elle considérait comme un manque de transparence.
Cette tentative fait suite à des attaques contre le palais présidentiel et la résidence d’un proche allié du président congolais, qui ont fait trois morts dans la capitale, Kinshasa. Le porte-parole de l’armée congolaise, le général de brigade Sylvain Ekenge, a déclaré à la presse dimanche soir que parmi les six personnes tuées figuraient trois assaillants et leur chef, l’opposant en exil Christian Malanga, ajoutant qu’une cinquantaine d’auteurs avaient été arrêtés.