Six militaires des Forces armées de la République démocratique du Congo sont aux arrêts depuis ce mardi 9 janvier 2024, dans la commune de Mangina, en territoire de Beni, province du Nord-Kivu.
Au moins sept civils ont été tués lundi par des tirs attribués à des militaires congolais à Mangina, dans l’est du pays.
Au cours d’une visite à Mangina le lieutenant Antony Mwalushayi, porte-parole de l’armée dans la province du Nord-Kivu, a expliqué que « quelques indisciplinés » ont « crépité » des balles sur la ville » provoquant la fuite de la population.
Dans une vidéo partagée lundi soir sur les réseaux sociaux, des militaires et des policiers lourdement armés empilaient des corps, dont certains bougeaient encore, à l’arrière d’un véhicule. Selon le porte-parole militaire, un officier des Forces armées de la RDC, FARDC, a immédiatement ordonné l’arrestation des militaires responsables des tirs.
Le calme est depuis revenu à Mangina. Mais les activités socioéconomiques ont été paralysées ce mardi. L’armée demande à la population qui ont fui leurs résidences d’y regagner.