Félix Tshisekedi prête serment, ce samedi 20 janvier, en République démocratique du Congo. Il a été élu en décembre pour un second mandat, à l’issue d’élections qualifiées de « simulacre » par l’opposition. Tout ceci dans un contexte politique et sécuritaire tendu.
À 11h00, heure prévue du début de la cérémonie, le stade des Martyrs, plus grande enceinte de Kinshasa, était rempli au maximum de sa capacité de 80.000 places. Les animations, avec chanteurs et danseurs, se poursuivaient en attendant l’arrivée de la vingtaine de chefs d’État africains annoncés par les autorités.
La présidentielle a eu lieu en même temps que les élections législatives, provinciales et locales, un quadruple scrutin qui a démarré le 20 décembre et, face aux multiples problèmes logistiques, s’est étalé sur plusieurs jours.
Au final, lors d’une élection à un seul tour et face à une vingtaine d’autres candidats, Félix Tshisekedi s’est offert un triomphe, avec plus de 73 % des voix.
Jeudi, Moïse Katumbi et Martin Fayulu ont réitéré leur appel à l’annulation du vote et demandé aux Congolais de manifester leur mécontentement le jour de l’investiture du président réélu, sans appeler toutefois à des marches ou rassemblements, systématiquement réprimés selon eux.