Plus de 230 millions de femmes et de filles ont subi des mutilations génitales féminines. Selon un rapport publié vendredi par l’agence des Nations unies pour l’enfance, la plupart des victimes vivent en Afrique.
L’UNICEF estime que 30 millions de personnes ont subi une ablation partielle ou totale des organes génitaux externes, les 8 dernières années. Le pourcentage des victimes mais selon l’Agence, des efforts restent à faire pour éradiquer cette pratique. « La pratique des mutilations génitales féminines est en recul, mais pas assez rapidement », indique le rapport.
« Nous observons également une tendance inquiétante : de plus en plus de filles sont soumises à cette pratique à un âge plus jeune, souvent avant leur cinquième anniversaire. Cela réduit encore la possibilité d’intervenir », a déclaré Catherine Russell, directrice générale de l’UNICEF.
En Afrique, près de 144 millions de femmes et de filles ont subi des mutilations génitales. La Somalie arrive en tête des pays où cette pratique est répandue. 99% de la population féminine âgée de 15 à 49 ans a été excisée.
Le Burkina Faso a quant à lui réalisé les progrès des progrès. La proportion de femmes âgées de 15 à 49 ans excisées est passée de 80% à 30% en 30 ans.
Le rapport de l’UNICEF indique également que 04 survivantes sur 10 vivent dans des pays déchirés par des conflits.
« L’Éthiopie, le Nigeria et le Soudan comptent le plus grand nombre de filles et de femmes ayant subi des mutilations génitales féminines dans les pays touchés par un conflit », indique le rapport.