L’incertitude demeure ce dimanche au sujet d’une éventuelle intervention militaire de la Cédéao au Niger.
Il y a 6 jours, la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest avait donné un ultimatum de 07 jours aux putschistes pour rétablir le président élu Mohamed Bazoum dans ses fonctions.
L’ultimatum arrive à échéance en fin de journée et pour l’heure, les putschistes n’ont montré aucune volonté de céder la place.
Vendredi, les chefs militaires d’état-major de la CEDEAO se sont réunis à Abuja, au Nigeria, pour élaborer un plan pour une éventuelle intervention au Niger. Mais selon la presse nigériane, une majorité de sénateurs ont exprimé leur opposition à une opération militaire, lors d’une réunion à huis clos. Samedi soir l’Algérie, qui n’est pas membre de la Cedeao mais partage près de 1000 km frontière avec le Niger, a également émis des réserves.
Les militaires au pouvoir à Niamey, retiennent toujours Bazoum et sa famille. Ils ont d’ailleurs promis de répondre « immédiatement » à toute intervention étrangère. Et ils pourraient compter sur le soutien du Burkina Faso et du Mali qui ont prévenu qu’ils seraient solidaires du Niger et que toute intervention armée serait considérée comme une « déclaration de guerre » à leur encontre.
Dorcas GANMAGBA