23 soldats sont morts cette semaine dans une embuscade jihadiste contre l’armée nigérienne. Les faits se sont déroulés à Tillabéri, une région proche du Burkina Faso et du Mali.
L’attaque a eu lieu alors que l’armée menait mardi et mercredi une « opération de ratissage » dans la région de Tillabéri. Selon le ministère nigérien de La Défense, une trentaine de terroristes ont été neutralisés.
L’opération avait pour objectif de rassurer les populations victimes des exactions des groupes armés terroristes.
La région de Tillabéri est un repaire des jihadistes sahéliens, dont ceux de l’Etat islamique au grand Sahara (EIGS) et d’Al Qaïda. Depuis 2017, cette partie du Niger subit régulièrement des assauts. Les attaques visent indifféremment civils et militaires.
Fin janvier, 22 civils y ont été tués dans une attaque contre le village de Motogatta dans la commune de Tondikiwindi. Au Mali, dans la région de Diffa, près du Nigeria, le régime est également confronté aux attaques de Boko Haram et de l’Etat islamique en Afrique de l’Ouest.