L’Union africaine a déclaré une « urgence de santé publique » face à l’épidémie croissante de mpox, anciennement appelée variole du singe, sur le continent africain.
Le directeur général du Le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies Afrique, Jean Kaseya, s’est exprimé lors d’un point de presse spécial en ligne sur l’épidémie de mpox qui touche plusieurs pays d’Afrique. Il a fait la déclaration de PHECS et a formulé son inquiétude vis-à-vis de la propagation rapide de la maladie, principalement de la République démocratique du Congo vers les pays voisins.
Selon le chef du CDC Afrique, la déclaration d’urgence de santé publique permettra à une plus grande mobilisation des ressources et renforcera le mécanisme international de notification. Elle obligera les Etats membres de l’Union africaine à informer le CDC Afrique de toute mesure sanitaire mise en place pour répondre à cette urgence. Elle devrait également augmenter les financements et la mobilisation des ressources pour lutter contre l’épidémie.
Depuis janvier 2022, 38.465 cas ont été recensés dans 16 pays, entraînant 1.456 décès, avec une augmentation alarmante de 160% des cas en 2024 par rapport à l’année précédente.
Jean Kasenya, président de l’agence de santé Africa CDC, a souligné « l’importance de passer d’une approche réactive à une stratégie proactive et agressive pour contenir et éliminer cette menace ».
L’OMS se prépare à évaluer si le mpox doit être classé au plus haut niveau d’alerte sanitaire mondial, alors que le virus continue de se propager, touchant principalement les enfants de moins de 15 ans, qui représentent 60% des cas.