Le président ivoirien est soucieux d’une meilleure gestion des finances publiques de son pays. Aux nouveaux membres de son gouvernement, il a fait des exhortations allant dans le sens de la transparence, de la bonne utilisation de certaines procédures de gré à gré. Le nouvel Exécutif sait donc déjà à quoi s’en tenir.
Certaines pratiques qui ont pion sur en Côte d’Ivoire mettent à mal les efforts pour le développement. Le président Alassane Ouattara n’en est pas moins conscient appelle à une action publique collective pour les éradiquer. Il veut attaquer le mal par le sommet. À l’occasion du premier conseil des ministres du nouveau gouvernement mis en place par Beugré Mambé, le chef de l’Etat ivoirien a, dans un discours improvisé mis en garde ses ministres. Il leur veut du sérieux dans la conduite des affaires publiques et assez de rigueur dans le maniement des fonds publics. Tous ceux qui iront à l’encontre des bonnes pratiques sont dans le viseur du président ivoirien qui menace.
« Alassane Ouattara souhaite mettre un terme à la multiplication des recettes de services ou encore à la négligence dans la mobilisation des ressources issues des partenaires techniques et financiers, alors que le nouveau programme du Fonds monétaire international (FMI), annoncé début octobre, doit atteindre 3,5 milliards de dollars », apprend-t-on. A chaque ministre, une lettre circulaire a également été transmise pour veiller au renforcement des dispositions dans la gestion des finances publiques. Des évaluations régulières sont attendues. Ses efforts d’assainissement et de projection de l’image d’un pays moderne mais aussi bien gouverné, la Côte d’ivoire en a besoin. Le pays accueille la prochaine Coupe d’Afrique des Nations de football, la plus grande compétition de foot sur le continent et a donc tous les projecteurs rivés sur ses moindres faits et gestes.
Jonadeleine TADAGBE