L’Unicef déplore les pires conséquences de la violence que subissent les enfants au Soudan du fait du conflit entre l’armée et les forces de soutien rapide. Plus de trois millions d’entre eux ont été déplacés et leur misère ne cesse de s’accroitre.
Au 200e jour du conflit entre les parties soudanaises (l’armée et les forces de soutien rapide), l’Unicef tire la sonnette d’alarme pour alerter une fois encore sur la situation des enfants. Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance estime en effet que plus de trois millions d’enfants ont été déplacés dans le pays le début des affrontements entre parties soudanaises en conflit. « La communauté internationale et les parties au conflit doivent intensifier leurs efforts et trouver des solutions aux problèmes de millions d’enfants et de familles qui continuent de subir les pires conséquences de la violence », a exhorté l’organisation onusienne. Le texte précise par ailleurs que ces enfants « paient le prix fort pour une crise dont ils ne sont pas responsables ».
Selon l’Unicef, « Le Soudan connaît aujourd’hui la plus grande crise de déplacement d’enfants au monde, avec des millions d’enfants fuyant la violence généralisée, à la recherche de sécurité, de nourriture, d’abris et de soins de santé, la plupart à l’intérieur du Soudan. Alors que quelque 14 millions d’enfants au Soudan ont un besoin urgent d’une aide humanitaire vitale ».
Pour l’heure, aucune des deux parties en conflit n’assume la responsabilité de la situation. Tous deux, l’armée et les Forces de soutien rapide se renvoient la responsabilité.
Jonadeleine TADAGBE