Le spécialiste français d’uranium Orano a récemment vu son permis d’exploitation suspendu sur un gros gisement au Niger. Il s’agit notamment du gisement d’Imouraren.
Les médiations menées depuis le 19 juin se sont révélées infructueuses. Début décembre, Orano affirmait que les autorités nigériennes avaient « pris le contrôle opérationnel » de sa filiale minière au Niger. Il s’agit de la Somaïr, Société Minière de l’Aïr, détenue à 63,4 % par Orano à 36,6 % par l’État du Niger.
L’entreprise dont l’Etat français 90 % des actions avait annoncé la suspension des productions de sa filiale à partir du 31 octobre, faute de pouvoir « continuer à travailler » dans le pays.
La fermeture des frontières depuis le coup d’état de juillet 2023 a empêché l’exportation des stocks d’uranium de la région d’Arlit. Cela a causé des dommages financiers chiffrés à environ 300 millions d’euros selon les médias français.