À l’issu des dernières élections en Afrique du Sud, L’ANC a recueilli 40,14 % des voix. Un net recul par rapport au résultat obtenu par le parti lors des précédentes législatives en 2019, où il avait recueilli 57,5 % des suffrages. Le principal parti d’opposition, l’Alliance démocratique, DA, a recueilli 21,7 % des voix. UMkhonto we Sizwe, MK, le nouveau parti de l’ancien président Jacob Zuma, a obtenu 14,8 % des suffrages, selon les données de la commission électorale.
À l’issue du scrutin, 400 députés seront élus. Ils désigneront le prochain président.
Depuis le début du dépouillement mercredi soir, les résultats partiels ont reflété les prévisions des experts et enquêtes d’opinion des dernières semaines, qui accordaient entre 40 % et 47 % des intentions de vote à l’ANC.
La désillusion des 62 millions de Sud-Africains, nourrie par un chômage endémique, une pauvreté croissante et une criminalité record, semble avoir vaincu la loyauté tenace envers le parti qui a libéré le pays du régime de ségrégation raciale.
Mais le parti historique, qui détient actuellement 230 sièges de députés, restera la plus grande formation politique à l’Assemblée nationale. Affaibli, il devra se résoudre à nouer des alliances et tenir des négociations sur la formation d’un gouvernement de coalition.