Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires, OCHA, des Nations Unies a annoncé vendredi que 2024 est devenue l’année la plus meurtrière jamais enregistrée pour les travailleurs humanitaires. Depuis janvier, 281 humanitaires ont perdu la vie, dépassant le précédent record de 280 décès établi en 2023.
La majorité de ces pertes sont liées au conflit au Moyen-Orient. Depuis le 7 octobre, plus de 320 travailleurs humanitaires ont été tués dans la bande de Gaza, un chiffre qui inclut principalement des employés de l’UNRWA, l’agence onusienne pour les réfugiés palestiniens.
« Beaucoup ont été tués en mission, en apportant une assistance humanitaire essentielle », a déclaré Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l’ONU. L’organisation signale également une intensification des violences contre les humanitaires en Afghanistan, au Soudan et en Ukraine. Le rapport, basé sur les données de l’Aid Worker Security Database, souligne que 268 des victimes étaient des employés locaux, souvent en première ligne.