Nyeri s’est déclaré jeudi vers minuit dans un dortoir où plus de 150 garçons dormaient. L’école, qui accueille quelque 800 élèves âgés de 9 à 12 ou 13 ans, se trouve dans une zone semi-rurale à environ 170 km au nord de la capitale Nairobi.
Selon le vice-président Rigathi Gachagua, 70 enfants sont toujours portés disparus, sans que cela signifie pour autant qu’ils soient morts ou blessés. Ils pourraient ainsi avoir trouvé refuge chez des proches ou des tiers.
Le président William Ruto a déclaré trois jours de deuil national à compter de lundi dans ce qu’il a qualifié de « tragédie inimaginable ». Il a précisé que 17 enfants âgés de 9 à 13 ans étaient morts dans l’incendie et 14 autres hospitalisés. William Ruto a également assuré que le Kenya allait devoir mettre au clair les causes de la tragédie et traduire les responsables en justice.
De nombreux incendies d’écoles ont eu lieu par le passé au Kenya. En 2016, neuf élèves ont été tués dans l’incendie d’un lycée pour filles à Kibera, le plus grand bidonville de Nairobi. En 2001, 67 élèves avaient été tués dans l’incendie criminel de leur dortoir dans une école secondaire du district de Machakos, dans le sud du Kenya.