Quatre suspects, dont trois ressortissants étrangers, ont comparu mardi devant un tribunal kényan, accusés d’avoir fait sortir du pays des fourmis très recherchées.
Les ressortissants belges Lornoy David et Seppe Lodewijckx, ainsi que le Kényan Dennis Ng’ang’a et le Vietnamien Duh Hung Nguyenp, ont plaidé coupable. Les quatre hommes ont été arrêtés pour possession illégale et trafic de fourmis reines vivantes destinées à être vendues comme animaux de compagnie exotiques.
Les services kényans de protection de la faune et de la flore ont qualifié cette affaire de procès « historique », qui « met en lumière la menace mondiale croissante que représente la biopiraterie des espèces indigènes ». Les quatre suspects seront condamnés le 23 avril. Des images ont montré des milliers d’éprouvettes remplies de coton contenant des fourmis reines à l’extérieur du tribunal de Nairobi.
Ces insectes sont originaires du Kenya, de Tanzanie et d’Éthiopie.