Une équipe de policiers kenyans envoyée en mission de reconnaissance en Haiti, rentre au Kenya après avoir préconisé un report du déploiement de la force multinationale anti-gangs.
Le président Kenyan William Ruto a confirmé que le déploiement prévu avait été retardé de trois semaines pour des raisons logistiques.
Cette mission soutenue par l’ONU doit épauler la police haïtienne dans la lutte contre les gangs qui terrorisent la population et contrôlent en grande partie la capitale Port-au-Prince. Selon un haut fonctionnaire kenyan, qui a préféré garder l’anonymat, la base où la police opérera n’est construite qu’à 70 %.
Il faut par ailleurs trouver des entrepôts sécurisés pour l’armurerie, ainsi que des véhicules, avant que le déploiement des 200 premiers policiers kenyans soit effectif.
Les États-Unis ont accepté de contribuer à hauteur de 300 millions de dollars à une force multinationale qui comprendra 1 000 policiers kényans et d’autres provenant de la Jamaïque, des Bahamas, d’Antigua-et-Barbuda et d’autres pays.
Depuis des décennies, Haïti souffre de la pauvreté, de l’instabilité politique et des catastrophes naturelles.
Vendredi, la Maison Blanche a déploré la mort de trois personnes dont un couple de missionnaires américains, tués dans une attaque de gangs.