Des dirigeants internationaux multiplient les marques de soutien à Donald Trump pour une nomination au prix Nobel de la paix. Parmi eux, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui lui a remis en main propre une lettre de recommandation à la Maison-Blanche lors d’un dîner officiel organisé en juillet à Washington.
Le geste visait à saluer « un rôle clé dans la stabilisation du Moyen-Orient », notamment à travers les Accords d’Abraham négociés lors de son premier mandat, ou plus récemment, dans les pourparlers autour d’un cessez-le-feu potentiel entre Israël et le Hamas. Aucun texte formel n’a cependant encore été signé à ce sujet.
D’autres soutiens viennent d’Afrique. Brice Oligui Nguema, président du Gabon, a publiquement évoqué les efforts diplomatiques américains dans la région des Grands Lacs. En avril, les États-Unis ont facilité un accord entre la République démocratique du Congo et le Rwanda, deux pays en conflit depuis des décennies.
En juin, c’est le Pakistan qui avait brièvement proposé sa candidature, après une médiation américaine ayant contribué à apaiser les tensions entre Islamabad et New Delhi. Mais le soutien s’est effondré dès le lendemain, après que Trump a autorisé des frappes sur des sites nucléaires iraniens. Une volte-face dénoncée à travers le monde.
Le comité Nobel norvégien n’a pas commenté les récentes propositions. Conformément à ses règles, les nominations restent confidentielles jusqu’à l’annonce du lauréat prévue en octobre.