Au Niger, la Cour d’État a renvoyé au 10 mai sa décision sur la levée d’immunité de Bazoum. C’était à l’issue d’une audience vendredi 05 avril. Une vingtaine de magistrats étaient présents, ainsi que le procureur général, lors de l’audience.
Mohamed Bazoum est accusé de complot ayant pour but de porter atteinte à la sureté et à l’autorité de l’État. Une accusation en lien avec les événements du mois d’octobre, présentés par le CNSP comme une tentative d’évasion de Mohamed Bazoum. Accusations alors rejetées en bloc par ses avocats. Le président déchu est également accusé de haute trahison. Trois semaines après le coup d’État, le CNSP disait détenir des preuves et affichait son intention de poursuivre Mohamed Bazoum. Les nouvelles autorités évoquaient des échanges entre le chef de l’État renversé et des contacts nigériens et étrangers. Enfin, il est également ciblé pour apologie du terrorisme, pour des propos par l’ancien président au cours d’une interview.
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La défense du président renversé affirme ne pas avoir eu accès au dossier, ni pu communiquer avec son client. Elle demandait donc un renvoi. La cour n’a pas répondu à cette demande et a mis l’affaire en délibéré au 10 mai prochain.