C’est la quatrième tentative de coup d’Etat déjouée en quinze mois au Burkina Faso.
Un communiqué signé du porte-parole du gouvernement, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, et paru dans la presse locale explique que plusieurs militaires en fonction, des civils, des activistes et des militaires radiés avaient projeté de renverser le pouvoir en place le 14 janvier dernier.
Des attaques contre les sièges des comités de veille citoyenne, étaient envisagées. Pour les autorités, elles visent à démobiliser le soutien populaire à la Transition. Le communiqué ajoute que des organisations de la société civile devaient recevoir des financements extérieurs pour prendre part à cette tentative de renversement du capitaine Ibrahim Traoré.
Selon les autorités burkinabés, les services de renseignement et les forces de défense et de sécurité sont à pied d’œuvre pour éviter tout renversement des institutions actuelles. Des enquêtes sont en cours et des interpellations ont été faites sans plus de détails sur le profil des personnes interrogées.