64 villes de 35 pays rejoignent le Réseau mondial des villes apprenantes de l’UNESCO avec parmi elles 13 villes africaines. Ce Réseau mondial regroupe des villes qui se distinguent par la promotion de l’apprentissage tout au long de la vie auprès de leurs habitants, peut-on lire dans un communiqué de l’UNESCO. Les nouvelles villes qui intègrent le Réseau ont été choisies sur recommandation d’un jury d’experts.
Un véritable engagement du maire et de l’administration municipale en faveur de l’apprentissage, ainsi qu’un ensemble de bonnes pratiques et d’initiatives en matière de politiques publiques, constituent des conditions préalables essentielles pour devenir une ville apprenante.
13 nouvelles villes africaines ont intégré cette liste notamment Alexandrie (Égypte), Sharkia (Égypte), Zefta (Égypte), Agadir (Maroc), Essaouira (Maroc), Fès (Maroc), Bikok (Cameroun), Maroua 1er (Cameroun), Yaoundé 1er (Cameroun), São Filipe (Cap-Vert), Gagnoa (Côte d’Ivoire), Dakar (Sénégal) et Chinhoyi (Zimbabwe)
« Les villes sont essentielles pour transformer le droit à l’éducation en une réalité tangible pour les individus de tous âges. Avec ces nouvelles admissions, le réseau compte désormais 356 villes du monde entier, qui partagent leur savoir-faire et ouvrent la voie à des possibilités d’apprentissage tout au long de la vie pour 390 millions de citoyens », a souligné la directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay.
Une connexion entre les institutions éducatives, de formation et culturelles, ainsi que l’engagement d’un large éventail de partenaires tels que des représentants du secteur public, des organisations de la société civile et des employeurs, constituent les caractéristiques clés des villes apprenantes de l’UNESCO.
Elles mobilisent efficacement des ressources dans tous les secteurs pour promouvoir un apprentissage inclusif et de qualité, de l’éducation de base à l’enseignement supérieur, et revitalisent l’apprentissage au sein des familles et des communautés, facilitent l’apprentissage sur le lieu de travail, tout en élargissant l’utilisation des technologies modernes de l’apprentissage, conclut le communiqué.