L’avenue Habib Bourguiba à Tunis, la capitale tunisienne a drainé une immense foule à l’appel de l’Union générale tunisienne des étudiant. Les militants et sympathisants de ce mouvement syndical estudiantin indépendant entendaient ainsi dénoncer les raids israéliens et témoigner leur soutien à la Palestine.
Dénoncer les raids israéliens sur la bande de Gaza et exprimer la solidarité de la communauté tunisienne avec les Palestiniens. L’appel de l’Union générale tunisienne des étudiants à travers un communiqué visait à « répondre à l’appel de la résistance pour… une journée de mobilisation générale et de soutien à la cause palestinienne dans l’ensemble de la nation arabe et islamique ». Et à l’appel, ils ont massivement répondu. On estime à des centaines de personnes, ces manifestants qui ont battu le macadam avec des slogans comme « Par notre âme, par notre sang, nous nous sacrifions pour toi Al-Aqsa », « Résistance, résistance, pas de capitulation ni compromis », « Nous sommes tous les hommes de Mohammed Deif (Chef des Brigades Ezzedine Al-Qassam, la branche armée du mouvement Hamas) et « Non aux frontières coloniales, une seule nation arabe ». Ce mouvement n’était pas isolé en soutien à la même cause, de nombreuses réactions et sorties se sont organisées çà et là.
« La bande de Gaza, assiégée depuis 2006, est pilonnée par des raids israéliens intensifs qui ont rasé des quartiers entiers, tué et blessé des milliers de civils palestiniens et entraîné un exode massif de Palestiniens ». Pour rappel, le 7 octobre dernier à l’aube, le mouvement de résistance islamique Hamas et d’autres factions palestiniennes ont lancé depuis Gaza l’opération « Déluge d’Al-Aqsa », en réponse aux « attaques incessantes des forces israéliennes et des colons contre le peuple palestinien, ses biens et ses lieux saints, en particulier la mosquée Al-Aqsa dans la partie occupée de Jérusalem-Est ». Pour sa part, Israël a lancé l’opération « Épées de fer » et poursuit ses raids intensifs sur la bande de Gaza.
Jonadeleine TADAGBE