Les Forces conjointes, alliées de l’armée, ont accusé mardi les paramilitaires d’avoir « exécuté plus de 2.000 civils non armés » depuis dimanche dans la ville d’el-Facher, dans l’ouest du Soudan, après plusieurs rapports alarmants sur de multiples exactions.
Les Forces de soutien rapide (FSR) ont « commis des crimes atroces contre des civils innocents dans la ville d’el-Facher, où plus de 2.000 citoyens désarmés ont été exécutés et tués les 26 et 27 octobre, la plupart étant des femmes, des enfants et des personnes âgées », affirme ce communiqué.
C’est Les Nations unies ont pointé lundi « le risque croissant d’atrocités motivées par des considérations ethniques » en écho aux alertes lancées par plusieurs observateurs indépendants. Un rapport du Humanitarian Research Lab de l’Université Yale (HRL), étayé par des vidéos et des images satellites, fait ainsi état « d’exécutions massives » après la prise de la ville par les FSR.

