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Présidentielle en Mauritanie : Mohamed Ould Abdel Aziz candidat

Mauritania's President Mohamed Ould Abdel Aziz wait for the arrival of his French counterpart Emmanuel Macron at Nouakchott airport, Mauritania, Monday, July 2, 2018. Macron, making an exceptional appearance at an African Union summit, is expected to discuss hurdles facing a five-nation French-backed anti-terror unit, the "G5 Sahel" force. . (Ludovic Marin/Pool Photo via AP)

En Mauritanie, 08 prétendants ont déposé leur candidature à la présidentielle du 29 juin.  Parmi eux figure le président sortant Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, mais aussi son prédécesseur Mohamed Ould Abdel Aziz. Ce dernier était à la tête du pays de 2008 à 2019 et est actuellement en prison.

Les candidats avaient jusqu’à mercredi minuit pour se déclarer. Le porte-parole de Mohamed Ould Abdel Aziz avait indiqué mardi qu’il était écarté faute des parrainages nécessaires.

Mais il a créé la surprise en se rendant au Conseil constitutionnel peu avant l’échéance et sous escorte pour déposer son dossier. La cour d’appel avait annoncé peu auparavant autoriser son déplacement à cette fin.

Des dizaines de supporteurs ont chanté ses louanges, mais ses gardes l’ont empêché de s’exprimer. Son mandataire, Seyedna Aly, a indiqué que le dossier de Abdel Aziz manquait toujours de parrainages. Mais il a assuré que, selon la loi, il avait encore deux jours pour les compléter. Le Conseil constitutionnel a jusqu’au 29 mai pour publier la liste définitive des candidats.

Abdel Aziz, 66 ans, est tombé en disgrâce sous son successeur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani. Il était l’un de ses plus fidèles compagnons, dont il a préparé l’élection à la présidence à sa suite en 2019. Il a été condamné en décembre 2023 à cinq ans de prison ferme pour enrichissement illicite. Mohamed Ould Abdel Aziz se défend d’avoir abusé de son pouvoir pour amasser une fortune, et a toujours crié au complot.

La Mauritanie a connu une succession de coups d’Etat de 1978 à 2008. L’élection de 2019 marque la première transition entre deux présidents élus. Alors que le jihadisme se propageait ailleurs au Sahel, le pays n’a plus connu d’attaque depuis 2011.

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