Treize ans après, le juge de la Haute cour de Nairobi Alexander Muteti a estimé qu’il existait « un motif probable d’ordonner l’arrestation de l’accusé et sa remise au tribunal pour être jugé ».
Le suspect est un « citoyen et résident du Royaume-Uni », a précisé le magistrat, sans dire s’il s’agissait d’un militaire.
Une procédure d’extradition sera engagée, a parallèlement annoncé le Bureau kenyan du directeur des poursuites publiques (ODPP) sur X. Interrogée par l’AFP, l’ambassade britannique à Nairobi n’a pas réagi dans l’immédiat.
Le cadavre d’Agnes Wanjiru, jeune mère de 21 ans, avait été découvert dans la fosse septique d’un hôtel à Nanyuki, près d’un camp d’entraînement de l’armée britannique dans le centre du Kenya.
Elle avait été vue vivante pour la dernière fois avec un soldat britannique. L’affaire qui avait fait grand bruit dans ce pays d’Afrique de l’Est n’a jusqu’ici débouché sur aucune arrestation.
En 2021, après des années d’atermoiements, la police kényane a annoncé une relance de l’enquête après des révélations du Sunday Times.
Selon l’hebdomadaire britannique, citant plusieurs témoignages de militaires, le soldat avait le soir même avoué à ses camarades avoir tué Agnes Wanjiru et le meurtre aurait été dénoncé à la hiérarchie militaire, sans suites.
Le Kenya a émis mardi un mandat d’arrêt contre un Britannique suspecté dans le meurtre d’une jeune Kenyane retrouvée dans une fosse septique près d’un camp militaire britannique, une affaire qui avait fait les gros titres en 2012 dans ce pays d’Afrique de l’Est.
Treize ans après, le juge de la Haute cour de Nairobi Alexander Muteti a estimé qu’il existait « un motif probable d’ordonner l’arrestation de l’accusé et sa remise au tribunal pour être jugé ». Le suspect est un « citoyen et résident du Royaume-Uni », a précisé le magistrat, sans dire s’il s’agissait d’un militaire.
Une procédure d’extradition sera engagée, a parallèlement annoncé le Bureau kenyan du directeur des poursuites publiques (ODPP) sur X. Interrogée par l’AFP, l’ambassade britannique à Nairobi n’a pas réagi dans l’immédiat.
Le cadavre d’Agnes Wanjiru, jeune mère de 21 ans, avait été découvert dans la fosse septique d’un hôtel à Nanyuki, près d’un camp d’entraînement de l’armée britannique dans le centre du Kenya.
Elle avait été vue vivante pour la dernière fois avec un soldat britannique. L’affaire qui avait fait grand bruit dans ce pays d’Afrique de l’Est n’a jusqu’ici débouché sur aucune arrestation.
En 2021, après des années d’atermoiements, la police kényane a annoncé une relance de l’enquête après des révélations du Sunday Times. Selon l’hebdomadaire britannique, citant plusieurs témoignages de militaires, le soldat avait le soir même avoué à ses camarades avoir tué Agnes Wanjiru et le meurtre aurait été dénoncé à la hiérarchie militaire, sans suites.