Quinze personnes sont mortes dans la nuit de mercredi à jeudi et trois autres sont portées disparues après de fortes précipitations dans la capitale guinéenne, Conakry, selon un nouveau bilan publié vendredi par une agence gouvernementale qui a également déploré « d’importants dégâts matériels ».
« A la suite des fortes précipitations survenues dans la nuit du 31 juillet, la ville de Conakry a connu de graves inondations ayant entrainé des pertes en vies humaines et d’importants dégâts matériels », a indiqué l’Agence nationale de gestion des urgences et catastrophes humanitaires (ANGUCH) dans un communiqué. « Le dernier bilan provisoire établit fait état de 15 personnes décédées et 3 portées disparues », précise l’agence. Un précédent bilan communiqué par le gouvernement jeudi avait fait état de « plus de sept morts ».
« Les intempéries ont provoqué des crues soudaines, des effondrements de maisons, des glissements de terrain, ainsi que l’envahissement de plusieurs quartier par les eaux », a souligné l’ANGUCH, indiquant que plusieurs familles ont été « surprises durant leur sommeil par les eaux ».
Une quantité de 70,8 mm d’eau est tombée dans la nuit de mercredi à jeudi dans la capitale guinéenne, selon les services météorologiques.
Les 15 nouveaux décès portent à au moins 30 le nombre de personnes mortes dans des inondations depuis le début de la saison des pluies, fin juin, à Conakry et ses environs, selon un décompte de l’AFP basé sur les chiffres officiels.
La Guinée possède dans son sous-sol d’abondantes ressources naturelles comme la bauxite, le fer, l’or et le diamant. Mais malgré ses richesses naturelles, elle reste l’un des pays les plus pauvres au monde.