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Ghana : 10 000 occupants illégaux délogés de la forêt de Subri

New Arrivals using the bypass through the Bush to avoid the main border entry point, Bhai Border Grand Gedeh County. ; As of 2 November, more than 3,200 Ivorian refugees had arrived in Liberia, Ghana and Togo. Most of the arrivals are women and children from Côte d’Ivoire’s west and southwest regions. The newly arrived include former Ivorian refugees who had recently repatriated and were forced to flee once again. Many report fears of getting caught-up in the escalating violence. In Liberia, where more than 2,600 refugees have arrived through several entry points along the common border with Côte d’Ivoire, including some 1,000 who arrived in the last day alone. Local communities are hosting the new arrivals and sharing their limited resources and shelter.

Ce qui n’était au départ qu’une atteinte à l’environnement s’est transformé en véritable crise de sécurité nationale.

Aa Ghana, plus de 10 000 personnes occupant illégalement la réserve forestière de Subri, dans l’Ouest du pays ont été délogés. Une révélation qui a mis à nu les failles des systèmes de conservation du Ghana et soulevé de sérieuses inquiétudes quant aux capacités de sécurité et de surveillance du pays.

« C’est parce que nous avions l’armée que nous avons réussi cette opération. Sans cela, ces hommes lourdement et les groupes armés nous auraient résisté. Le soutien militaire à la fonction de protection des forêts devrait donc être rétabli. Ce soutien a été retiré en août 2022 », explique Kwabena Poku Bosopem, gestionnaire forestier.

Autrefois étendue luxuriante de Takoradi à Tarkwa en passant par Wassa, la réserve forestière de Subri est aujourd’hui le point zéro de l’une des colonies illégales les plus complexes et les plus dangereuses du Ghana. Des habitants ont été vus en train d’apporter des meubles, des réfrigérateurs et des matériaux de construction, signes évidents que la forêt est devenue depuis longtemps une résidence permanente pour des milliers de personnes :  cette zone est tenue par un gang, un groupe qu’ils appellent les Budos, des hommes lourdement bâtis, armés d’AK-47, de fusils à pompe et d’autres armes de ce genre. Ils font payer tout le monde avant d’autoriser l’entrée.

Les activistes, eux, tirent la sonnette d’alarme. Si des mesures urgentes ne sont pas prises, les forêts et la stabilité nationale du Ghana pourraient continuer à être la proie de menaces plus profondes et plus sombres.

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