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Côte d’Ivoire : un cadre du parti d’opposition GPS condamné

Demonstrators hold a banner depicting Ivory Coast former rebel leader and Prime Minister Guillaume Soro during a meeting against the candidacy for re-election of the incumbent president on October 10, 2020 in Felix Houphouet-Boigny stadium in Abidjan. Calls grow for a postponement of the Ivory Coast October 31 Presidential election as opposition accuses incumbent President of flouting a constitutional limit of two terms in office. (Photo by SIA KAMBOU / AFP)

En Côte d’Ivoire, deux cadres de Générations et peuples solidaires, GPS, le parti d’opposition de Guillaume Soro, ont été arrêtés et incarcérés au Pôle pénitentiaire d’Abidjan, PPA. L’un a été condamné le 16 août 2024 à deux ans de prison ferme, l’autre est en attente de son jugement.

Le premier cadre de GPS, Mamadou Traoré, a été arrêté le 9 août et jugé une semaine plus tard. Il était accusé de « diffusion de fausses informations » et de « trouble à l’ordre public » pour une publication sur sa page Facebook. Sur celle-ci, Mamadou Traoré affirmait que du matériel employé pendant le défilé militaire de l’indépendance ivoirienne, le 7 août dernier, avait été « loué à la force Takuba, chassée du Mali ». Il a également critiqué le bilan du président ivoirien, Alassane Ouattara. Le tribunal de première instance l’a déclaré coupable de toutes ces charges et l’a condamné à deux ans de prison ferme.

Le second membre de GPS, Kando Soumahoro, a été incarcéré, lui, le 14 août. Il devrait comparaître devant le même tribunal dans les prochains jours. Selon sa défense, il lui est reproché le « maintien illégal d’un parti politique » et également un « trouble à l’ordre public ». Kando Soumahoro avait participé, au nom de GPS, à la réunion de l’opposition du 9 août au siège du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), qui avait donné lieu à une déclaration commune. 

La justice a ordonné en 2021 la dissolution de GPS. Mais un pourvoi en cassation est en cours, et selon ses avocats, le parti n’est pas dissous juridiquement tant que ses moyens de recours ne sont pas épuisés

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