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Burkina Faso : l’armée reçoit une douzaine de drones turcs pour la lutte antijihadiste

A Turkish-made Bayraktar TB2 drone flies at Gecitkale military airbase near Famagusta in the self-proclaimed Turkish Republic of Northern Cyprus (TRNC) on December 16, 2019. The Turkish military drone was delivered to northern Cyprus amid growing tensions over Turkey's deal with Libya that extended its claims to the gas-rich eastern Mediterranean. The Bayraktar TB2 drone landed in Gecitkale Airport in Famagusta around 0700 GMT, an AFP correspondent said, after the breakaway northern Cyprus government approved the use of the airport for unmanned aerial vehicles. It followed a deal signed last month between Libya and Turkey that could prove crucial in the scramble for recently discovered gas reserves in the eastern Mediterranean. (Photo by Birol BEBEK / AFP)

L’armée du Burkina Faso a reçu lundi une douzaine de drones de combat livrés par la Turquie. Ces drones, des Bayraktar TB2 et Bayraktar Akinci , ont été remis à l’armée par le chef du régime militaire, le capitaine Ibrahim Traoré. C’était au cours d’une cérémonie filmée et diffusée par la présidence.

« Tous les tests ont été concluants, c’est donc une fierté de confirmer que ces appareils rejoignent la flotte de l’armée burkinabè », a déclaré le capitaine Traoré. « L’agrandissement de la flotte permet donc d’intervenir en temps opportun » et d’effectuer « une surveillance permanente », a-t-il expliqué.

« Nous avons une multitude d’engins de ce type actuellement dans le ciel qui scrutent, qui recherchent pour retrouver et détruire tout ennemi grâce aux contributions des populations. », a de son côté indiqué le général Kassoum Coulibaly, ministre de La Défense. Ibrahim Traoré a remercié le président turc Recep Tayyip Erdogan pour ce partenariat « sain et sincère ».

Après avoir tourné le dos à l’armée française l’année dernière, le Burkina s’est rapproché de nouveaux partenaires, parmi lesquels la Turquie et la Russie. Le pays est confronté depuis 2015 à des violences jihadistes attribuées à des groupes affiliés à Al-Qaïda et à l’Etat islamique, ainsi qu’aux représailles attribuées aux forces armées et leurs supplétifs, qui ont fait quelque 20.000 morts et deux millions de déplacés.

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