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La présidente du parlement sud-africain accusée de corruption

En Afrique du Sud, la présidente de l’Assemblée nationale, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, a déclaré jeudi qu’elle prendrait un congé spécial. Cette décision intervient à la suite d’une enquête sur des accusations de corruption à l’époque où elle était ministre de la Défense.

Des enquêteurs ont perquisitionné son domicile mardi sans fournir plus de détails sur l’affaire.

Mapisa-Nqakula, anciennement ministre de la Défense de 2012 à 2021, nie avoir commis des actes répréhensibles.

« Compte tenu de la gravité des allégations et des spéculations médiatiques qui en découlent, j’ai décidé de prendre un congé spécial de mon poste de présidente de l’Assemblée nationale, avec effet immédiat », a déclaré Mapisa-Nqakula dans un communiqué.

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Elle ajoute qu’il n’y avait pas eu de notification formelle d’un mandat d’arrêt ou de communication concernant son arrestation imminente. Les médias rapportent cependant qu’elle devait se rendre à la police vendredi.

« Mes avocats ont toutefois informé de manière proactive l’Autorité nationale des poursuites de ma volonté d’obtempérer si besoin », a-t-elle déclaré.

Selon la chaîne publique, SABC, la justice soupçonne Mapisa-Nqakula, d’avoir reçu des millions de rands en espèces à titre de pots-de-vin de la part d’un ancien entrepreneur militaire lorsqu’elle était ministre de la défense.

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