Les Etats-Unis ont expulsé jusqu’à 42 personnes vers le Ghana depuis début septembre en vertu d’un accord qui vise à renvoyer des ressortissants ouest-africains et s’inscrit dans le programme de lutte contre l’immigration de Donald Trump, a rapporté mardi un groupe ghanéen de défense des droits humains.
La situation de ces ressortissants a été révélée le mois dernier, lorsque le président ghanéen John Mahama a révélé que son pays acceptait d’accueillir les personnes originaires d’Afrique de l’Ouest expulsées des États-Unis.
Ces personnes ont été « rapatriées de force en trois groupes, les 6 septembre, 19 septembre et 13 octobre 2025 », ont indiqué dans un communiqué des avocats du groupe de la société civile Democracy Hub.
Le Ghana en a renvoyé certaines dans leur pays d’origine ou les a abandonnées dans des pays tiers sans papiers, ont déclaré des avocats des personnes expulsées mardi.
Democracy Hub a intenté une action en justice à Accra afin de faire déclarer illégal l’accord d’expulsion conclu entre Accra et Washington ainsi que le traitement réservé aux personnes expulsées déportées au Ghana